Voici une nouvelle expérience des box Mel science physique : Le Vide
Montage réalisé par mon grand fiston 😉
Belle journée à tous
Voici une nouvelle expérience des box Mel science physique : Le Vide
Montage réalisé par mon grand fiston 😉
Belle journée à tous
Je poursuite mon partage sur les réalisations d’Umberto lors de ses ateliers auprès des bénévoles de l’outil en main.
Voici cinq nouveaux ateliers : menuiserie, ferronnerie, mécanique, dentelle et mosaïque.
Une merveilleuse façon de faire découvrir aux jeunes des métiers souvent méconnus mais également de donner confiance en leur capacité à ces jeunes apprentis.
Etant originaire de la Touraine, j’ai toujours entendu parlé de Léonard de Vinci et du fameux Clos Lucé. J’y ait donc emmené mes enfants pour une visite sur les pas de ce génie à la fois peintre italien, artiste, organisateur de spectacles et de fêtes, scientifique, ingénieur, inventeur, anatomiste, sculpteur, peintre, architecte, urbaniste, botaniste, musicien, philosophe et écrivain.
Dans les année 1510, le roi François Ier, passionné par le talent de Léonard de Vinci le nomme « Premier peintre, ingénieur et architecte du Roi ». Il lui offre la jouissance du Château du Clos Lucé situé près du Château royal d’Amboise.
On peut aujourd’hui visiter cette demeure où de nombreuses oeuvres et objets ayant appartenus à Léonard sont exposées.
On retrouve également dans le parc de nombreuses inventions de Léonard ainsi que des maquettes très fidèles, reproduite grâce aux nombreux plans qu’il a réalisé de son vivant.
Encore une belle journée où l’apprentissage a rimé avec plaisirs et mise en pratique !
Quand on a un papa passionné de photographie c’est agréable de pouvoir développer avec lui ses propres photos noir et blanc.
Nous avons proposé à des amis il y a peu de se joindre à nous pour une petite introduction au développement photo. Encore une occasion de passer de bons moments entre famille pratiquant l’IEF 😉
Avant toute chose, Arnaud nous a présenté différents type d’appareil photos afin de nous expliquer l’évolution depuis la plaque photosensible au négatif et pour finir par le numérique (très rapidement car ce n’était pas l’objet de cette rencontre) en passant par le polaroïd.
Les premiers clichés étaient réalisés sur des plaques de verre, relativement encombrantes, lourdes et fragiles (cf premier appareil sur al série de photos). En 1884, George Eastman met au point les surfaces sensibles souples, et le film en celluloïd, permettant de stocker plusieurs images dans le magasin de l’appareil photographique, supplante la plaque de verre.
Le terme « argentique » s’est répandu au début des années 2000 quand le besoin s’est fait sentir de différencier la photographie classique, sur pellicule, de la photographie dite « numérique » en plein essor. Emprunté au vocabulaire de la chimie, il fait référence aux minuscules agrégats d’argent qui constituent les images produites selon ce procédé. La pellicule est constituée d’un film support en plastique, recouvert d’une émulsion : c’est une couche de gélatine sur laquelle sont couchés en suspension des cristaux d’halogénure d’argent ; pour les émulsions modernes il s’agit de bromure d’argent (AgBr). Lors de l’exposition à la lumière, une image latente se forme en petites gouttelettes. Latente car l’image n’est pas encore figée sur la pellicule.
Depuis lors les appareils photos n’ont cessé de se perfectionner pour arriver aujourd’hui aux smartphones et autres tablettes.
Après ce rapide historique, nous sommes passés aux « choses sérieuses » à savoir le développement photo.
Nous n’avons pas procédé au développement de film négatif, ce dernier devant se dérouler strictement dans le noir, ne présentait aucun intérêt pour notre petit groupe de novice. Cependant, Arnaud nous en a expliqué le procédé. C’est par le processus de développement chimique que cette image va pouvoir se fixer sur la pellicule, et que vous obtiendrez vos négatifs. Le processus de développement rend la pellicule insensible à la lumière et permet d’obtenir un négatif que l’on peut observer à la lumière du jour, sans détériorer l’image.
Ce sont dans ces cuves que les films négatifs vont pouvoir être développés et que le processus chimique, la pellicule va devoir passer dans plusieurs bains, et chacun de ces bains va permettre de faire apparaître et de fixer peu à peu l’image, nous permettra ensuite son traitement en photo papier.
Petite information, par commodité, on aura donc tendance à appeler une pellicule développée un négatif. Sachez néanmoins qu’il existe aussi des films positifs, utilisés notamment pour les diapositives.
Arnaud disposait de beaucoup de « négatifs » déjà développer, nous avons donc pu passer à l’étape suivante, le développement de photo argentique.
Pour ce faire, nous avons eu besoin d’un agrandisseur
Et de trois banc chimique différents : le révélateur, le bain d’arrêt et le fixateur. Ces manipulation doivent se faire sous lumière rouge car celui-ci n’altère pas les papiers photo.
Le principe est simple, la lumière passe à travers le négatif puis un objectif, qui agrandit l’image. Cette image vient de fixer sur un papier photo sensible.
Le papier est ensuite plongé dans un révélateur plusieurs minutes afin que l`action chimique puisse convertir en argent métallique ceux des cristaux qui ont été exposés à la lumière; la feuille est ensuite immergée dans une solution dite « bain d’arrêt » pour stopper l’action du révélateur, puis dans un bain fixateur qui élimine les cristaux non développés et non exposés; l’épreuve est enfin lavée et séchée.
Une image positive permanente apparait alors, où les plages sombres correspondent aux plages claires du négatif, elles-mêmes restituant les zones sombres de la scène photographiée. La vue se trouve ainsi reproduite en diverses valeurs de gris formant I’image.
Une fois les bons temps d’exposition trouvé, la photo peut être reproduite à l’infinie, contrairement au négatif qui lui ne pourra être développé qu’une fois.
Un atelier fort sympathique qui garde toujours un petit côté magique.